Avoir ou ne pas savoir
Lorsque je contemple ce simple objet,
Quelques rares souvenirs ressurgissent.
La plupart sont à moitié abstraits,
Mais rien qui ne m’effraie ou même qui rugisse
Ne pourra me faire oublier ces lointains plaisirs.
En particulier, celui de son large sourire.
Celui qui exprime la joie d’une jeune fille sans problème.
Ce sourire qui nous donne envie d’écrire des poèmes,
Ce sourire qui m’était adressé
A moi, simple amie que j’étais.
Sur une musique qui faisait danser nos cœurs
Sur des paroles qui faisaient chavirer nos émotions
Passant de la joie au total bonheur,
Ce moment de pur plaisir inoubliable en toutes conditions,
Cet instant de mon enfance qui me fait rappeler
A quel point l’on pouvait être aimé.
Mais tout ceci est si loin.
Et si tout était inventé ?
Un subconscient jaloux et niais
Ou peut être protecteur et aux petits soins.
Je me demande souvent ;
Et si tous ces moments n’étaient que fausses idées ?
Et si, à force de désirer,
Les souvenirs n’étaient que vents ?
Trahison ou satisfaction ?
Réalité ou inventions ?
Tant de questions pour de si petits moments.
Comment si peu de choses peuvent t’elles me touchée?
En y repensant, peut être l’ai-je mérité?
Peut être vaut-il mieux ne pas savoir, pour l’instant.